Joël Clergue ne fait pas les choses à moitié, surtout quand il est question de qualité et de bien-être animal. La preuve avec son veau élevé sous la mère au goût incomparable !

Veaux
produits par Joël Clergue
partenaire metro
depuis 1 ans
Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Joël Clergue, je suis éleveur de vaches limousines dans l’Aveyron. Ça fait une vingtaine d’années que je suis installé. Je suis associé avec mon frère. Ensemble on s’occupe de 110 vaches et quand tout va bien, d’autant de veaux.
On est engagés dans une démarche Label Rouge qui porte l’appellation de Veau de l’Aveyron et du Ségala. Il s’agit d’un veau élevé sous la mère.
Quelles sont précisément les spécificités du veau de l’Aveyron ?
C’est un veau qui a entre 6 et 10 mois, ce qui fait de lui le plus vieux veau ! Normalement un veau ne va pas au-delà de 8 mois, mais notre appellation nous permet d’aller jusqu’à 10 mois, ce qui en fait un veau vraiment atypique !
Autre point important, nos veaux disposent d’au moins deux fois plus d’espace pour grandir que dans les autres exploitations. Enfin, troisième spécificité, notre veau tête obligatoirement sa mère matin et soir. Et c’est la seule appellation qui garantit ce point. Les veaux sont donc nourris avec le lait de leurs mères, mais aussi avec des céréales et du foin.
Je précise que tous les aliments sont sans OGM, et agréés par le Label. Là où les autres veaux vos être plus proches du blanc, cette alimentation donne à la viande une couleur naturellement rosée, et un goût vraiment inimitable !
Et vous travaillez au sein d’un groupement c’est ça ?
Tout à fait ! Nous sommes 300 producteurs qui travaillons avec les mêmes critères d’exploitation et d’élevage, garantis par le Label Rouge.
Nous avons décidé de nous regrouper pour vendre notre veau en collectif. L’union fait la force comme on dit ! Nous partageons aussi des valeurs communes sur le bien-être animal, et c’est pour cette raison que nous limitons la taille de nos exploitations, pour nous occuper au mieux de chaque bête.
Au-delà du Label Rouge, nous bénéficions également d’une Indication Géographique Protégée, un autre label qualité qui garantit la zone de production, à savoir le Ségala, une région à cheval sur l’Aveyron, le Tarn, un petit bout du Lot, un peu du Tarn et Garonne et du Cantal.

Cela a-t-il toujours été un objectif de vous inscrire dans une démarche axée sur la qualité ?
Oui tout à fait ! On vit sur un territoire qui a beaucoup de spécificités, notamment les vallons qui nous permettent de faire beaucoup de pâture.
Traditionnellement, on fait paître les vaches dans les champs, et on les ramène le soir. Cela permet de changer d’herbage tous les soirs pour avoir de l’herbe toujours bien verte. Et cela permet également d’apporter du lait aux veaux qui sont restés à l’étable. Ce sont toutes ces particularités qui nous donnent au final une viande d’une telle qualité, et c’est pour ça que l’on se bat au quotidien.
Quand on est récompensé par des médailles aux concours agricoles, on se dit qu’on a bien travaillé !

Pouvez-vous nous parler de vos rapports avec METRO ?
Ça fait tout juste 1 an que l’on travaille avec METRO.
On les a rencontrés par le biais d’un de nos partenaires, et puis on a commencé à échanger sur les spécificités de notre veau. Et on a fini de les convaincre grâce à une petite dégustation !
Ils ont tout de suite été séduits par la qualité du produit, et impressionnés par la rigueur de notre cahier des charges qui nous permettait de nous inscrire dans la démarche premium et local importante pour METRO. On a commencé avec des volumes limités mais les clients sont au rendez-vous et les choses s’accélèrent déjà.
Ça nous permet de travailler encore plus sereinement, et c’est très appréciable.

